SCT ou Syndrome du Choc Toxique : de quoi s’agit-il ? Et la cup dans tout ça ?

Hello les filles (et les mecs peut-être ?),

Un article pour parler du syndrome du choc toxique, cette maladie infectieuse très rare et peu connue qui a fait pourtant beaucoup parler d’elle ces derniers temps.

Pour mémoire, je ne suis pas médecin, j’essaie juste de récolter un maximum d’informations pertinentes sur ce thème en rapport avec les règles et la cup, en espérant clarifier un peu le sujet.

Si des médecins et gynécologues passent par ici, leurs avis et commentaires sont bien entendu les bienvenus 🙂

Article remis à jour le 24/05/2021 : Ajout d’informations complémentaires, suite à l’étude réalisée par l’Anses, à la demande de la DGCCRF.

Sommaire de l’article

Syndrome du Choc Toxique : définition

Pour commencer, sachez que le syndrome du choc toxique  – ou SCT – est une maladie infectieuse rare et aiguë, potentiellement mortelle, provoquée par la libération de bactéries dans le sang.  C’est une forme particulière de choc septique provoqué par les toxines des bactéries Staphylocoque et Streptocoque.

Son évolution est rapide et elle peut rapidement affecter plusieurs organes comme le foie, les poumons et les reins et une aide médicale est nécessaire aussitôt que possible.

Le SCT est causé par les toxines produites par certains types de bactéries dont le staphylococcus aureus ou encore appelé staphylocoque doré.

Dans certains cas d’infection par un agent pathogène, sa toxine (la TSST-1) pénètre dans la circulation sanguine et déclenche une réaction aiguë qui provoque un SCT.

Une bactérie présente chez environ 30% de la population

Pour information, sachez que la bactérie du staphylococcus aureus est présente dans le nez, l’arrière gorge, le rectum ou la peau chez près de 30% des individus. Elle se trouve aussi dans le vagin de 10 à 20% des femmes.

Habituellement, cette bactérie n’est pas dangereuse – elle provoquera des infections légères du nez, de la gorge ou de la peau – et la plupart des gens ont développé des anticorps contre elles.

Lauren Wasser, mannequin américain amputée d’une jambe

Oui, je suis sûre que vous en avez entendu parler : cette jeune femme américaine de 27 ans, mannequin, a perdu connaissance chez elle en 2012. Elle a été sauvée in extremis mais a perdu une jambe : elle avait subi un choc toxique apparemment lié au port d’un tampon hygiénique.

Lauren Wasser - SCT

Lauren Wasser, mannequin américain amputée suite à un SCT

Elle se bat depuis pour faire connaître le danger potentiel que représentent ces protections périodiques.

Les tampons, un facteur de risque ? Qui peut être touché par le SCT ?

Le choc toxique n’est pas toujours lié à l’utilisation de tampons hygiéniques, mais environ la moitié des cas de SCT concernent des femmes et des jeunes filles lors de la période des règles.

Il faut bien comprendre que le SCT n’est pas causé par les tampons. En revanche, les femmes qui ont leurs règles et utilisent des tampons ont plus de risques de contracter ce syndrome.

Quelles personnes courent le risque d’être atteintes du SCT ?

Cette infection par la bactérie du staphylococcus aureus peut toucher n’importe qui. Mais certaines personnes courent des risques plus élevés de le contracter.

Parmi les facteurs de risque :

  • Les personnes qui ont des antécédents de SCT causé par la bactérie du staphylococcus aureus ;
  • Une utilisation prolongée d’un tampon, en particulier de type super-absorbant ;
  • L’utilisation d’éponges, de diaphragmes ou de dispositifs intra-utérins contraceptifs ;
  • L’irritation et l’inflammation du vagin (ou vaginite) ;
  • Les lésions cutanées (blessure, brûlure de la peau, plaie chirurgicale) qui peuvent être une porte ouverte à l’infection ;
  • Des infections respiratoires récentes (sinusite, pharyngite, laryngite, amygdalite, pneumonie) ;
  • Un système immunitaire faible ;
  • Certaines maladies chroniques (diabète, mucoviscidose, cancer, alcoolisme, insuffisance rénale chronique)

Mais rappelez-vous :

Le SCT n’est pas uniquement lié aux menstruations, il peut survenir après une blessure, une opération ou bien même après un traitement affectant le système immunitaire (comme une chimiothérapie par exemple).

Symptômes du SCT et prévention

Les symptômes apparaissent très rapidement lors d’un choc toxique, il faut réagir vite !

Syndrome choc toxique : combien de temps ?

Les symptômes du SCT se manifestent généralement :

  • dans les 12h suivant une intervention chirurgicale (ou un accouchement)
  • après 3 à 5 jours d’utilisation de tampons hygiéniques ou d’un dispositif intra-utérin

Comment savoir si on a le syndrome du choc toxique ?

Pour vous aider à y voir plus clair, les symptômes du SCT se manifestent de la façon suivante :

  • forte fièvre (39° C et plus),
  • vomissements,
  • diarrhée,
  • maux de tête, de gorge,
  • étourdissements / évanouissement,
  • douleurs musculaires,
  • éruption de la peau (comme un coup de soleil).

Dans ces cas-là, il faut consulter immédiatement un médecin ou aller à l’hôpital.

Comment soigner le syndrome du choc toxique ?

Pour traiter le SCT, on administre des antibiotiques pour éliminer la bactérie et prévenir la production d’autres toxines.

Si la source de l’infection implique un tampon, il faut l’enlever dès que possible.

Le choc septique est une forme grave de septicémie caractérisée par un état de choc. La forte chute de pression artérielle menace alors le pronostic vital du patient.

Prévention du SCT

On peut prévenir le Syndrome du Choc Toxique en veillant à ce que toutes les blessures – brûlures, égratignures, morsures d’animaux, piqûres d’insectes – demeurent parfaitement propres.

Pour les femmes qui utilisent tampons, diaphragmes, éponges contraceptives :

  • Utilisez les tampons seulement quand vous avez vos règles et changez de tampon toutes les 4 à 8 heures.
  • Lavez-vous les mains avant et après chaque manipulation
  • Alternez tampons et serviettes
  • Privilégiez les tampons dont le pouvoir d’absorption correspond à vos besoins réels (évitez les tampons « hyper absorbants » si possible, le risque de SCT augmentant avec ceux-là)
  • Ne portez pas votre diaphragme ou éponge contraceptive plus de 12 à 18 heures.

Pourquoi il ne faut pas dormir avec un tampon (ou avec une cup) ?

En fait, comme pour les coupes menstruelles, il n’est pas recommandé de conserver une protection périodique intra-vaginale trop longtemps.

Pour la coupe menstruelle, il est conseillé de la vider toutes les 6h, et au maximum de ne la conserver en place que 8h heures d’affilées.

Pour les tampons, les temps de port sont énormément réduits : toutes les 4h idéalement.

culotte noire taille haute DansMa Culotte

Les culottes menstruelles sont aussi une bonne alternative pour ne pas avoir de protection intra vaginale la nuit pendant les règles

Aussi, il n’est pas recommandé de dormir avec un tampon, mais plutôt d’utiliser des protections externes, type les serviettes hygiéniques – lavables ou non – ou bien les culottes menstruelles.

On parle du SCT chez Tampax

Ils ont publié cette vidéo qui tente de démêler le vrai du faux sur le sujet du SCT. Le Docteur Sophie Chagnaud, gynécologue, répond ici à plusieurs questions :

Vous noterez que selon elle, le port de la coupe menstruelle ou d’un tampon bio ne fait pas baisser le risque d’être victime d’un SCT. Car dit-elle « ce n’est pas lié à la composition de la coupe ou du tampon ».

La coupe menstruelle, ce n’est pas une protection contre le SCT

Certaines m’ont récemment indiqué qu’elles s’étaient mises à la cup aussi pour se mettre à l’abri du SCT.

Or c’est archi-faux : porter une coupe menstruelle nous vous protégera pas du Syndrome du Choc Toxique.
Pas du tout.

Grosse déception pour certaines…

En revanche, comme pour les tampons, je ne saurai que trop insister sur le fait qu’il faut bien lire le mode d’emploi et les conditions d’utilisation :

  • vider et bien rincer sa cup toutes les 8 à 10h maximum*.
  • bien se laver les mains avant toute manipulation
  • en tout état de cause, avoir une hygiène irréprochable (n’hésitez pas à relire l’article sur le nettoyage et la stérilisation d’une cup)

*Auparavant, les fabricants indiquaient un port de la cup limité à 12h maximum, mais suite aux nombreuses informations autour du SCT et autre, la plupart préconise de ne pas garder sa cup plus de 8 à 10h d’affilées.

Certaines indiquent 4h maxi, mais puisque la cup ne fournit pas des conditions propices à la prolifération de bactéries (anaérobie ou semi-anaérobie), j’estime que c’est un peu trop restrictif pour ma part… mais ce n’est que mon avis 🙂

nettoyage de la cup au savon d'alep ou de Marseille

Une hygiène irréprochable à chaque manipulation de votre cup

Enfin, ma croyance à moi – qui ne suis toujours pas médecin – c’est que la coupe menstruelle sera un facteur moins aggravant qu’un tampon ultra-absorbant.

De plus, les sécrétions vaginales – qui participent à vous protéger – ne sont pas absorbées par la cup comme avec les tampons : votre flore vaginale s’en portera mieux, et sera moins sujette à assèchement, facteur aggravant (rappelez-vous , irritation et inflammation du vagin sont des facteurs de risque).

Autant de raisons pour utiliser une cup, certes, mais ça s’arrêtera là : la cup n’est pas une protection contre le SCT.

Etude scientifique de 1960 sur la cup

Pour se convaincre un peu plus que la coupe menstruelle est un facteur moins aggravant, je vous invite à aller lire cette étude de 1960 (en anglais), réalisée par The Obstetrical and Gynecological Research Institute (Houston-Texas) : Menstrual Cup Scientific research.

Merci à Maud de me l’avoir fait découvrir, même s’il y a eu beaucoup d’évolutions dans le domaine de la recherche sur ce thème depuis 🙂

Bon, ça mériterait  sans doute d’en trouver une plus récente, mais notez déjà qu’on utilisait la cup il y a plus de 60 ans et que ses qualités étaient déjà reconnues.

Par ailleurs, les points que j’ai trouvés particulièrement intéressants dans cette étude :

  • lors de la réalisation de cultures bactériennes sur serviettes, tampons et cup, on a constaté que la prolifération était plus importante d’abord sur les serviettes et les tampons et en dernier sur la cup ;
  • la ficelle des tampons va facilement être contaminée par les micro-organismes contenus dans les matières fécales ;
  • la cup, grâce à son joint d’étanchéité, produit des conditions d’anaérobie (ou semi-anaérobie) non propices à la prolifération bactérienne.

Voilà, je crois que je vous ai dit l’essentiel… en espérant que ce sera un peu plus clair pour tout le monde. En tout cas, moi ça m’en a pas mal appris de le rédiger, ce n’est déjà pas si mal 😉

Et si des médecins et gynécologues passent par ici, leurs avis sont les bienvenus bien sûr !

Etude menée par l’Anses en juillet 2018, remise à jour en 2020

La DGCCRF a saisi l’Anses – l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail – afin d’identifier les risques sanitaires encourus liés à l’utilisation des produits d’hygiène féminine. Ceci après que des traces de substances chimiques aient été constatées sans qu’aucune règlementation spécifique n’en fixe la teneur maximale.

Les travaux menés par l’Anses ont montré que le risque est principalement lié aux conditions d’utilisation des protections périodiques.

L’expertise de l’Anses a porté également sur le risque du syndrome de choc toxique menstruel.

Les travaux ont montré que le risque de développer cette maladie, causée par une toxine bactérienne, est lié aux conditions d’utilisation des protections intimes.

Aussi, l’Anses rappelle aux utilisatrices l’importance de respecter les règles d’hygiène liées à l’utilisation des protections, notamment la durée du port des tampons ou coupes menstruelles et le niveau d’absorption ou la taille de ces produits.

Une information claire et lisible des utilisatrices de la part des fabricants de produits d’hygiène menstruelle est donc indispensable.

Comment éviter le syndrome du choc toxique ? Recommandations pour éviter les risques sanitaires et prévenir le risque du choc toxique

L’ANSES met en avant le fait que le risque est lié à une mauvaise utilisation des protections périodiques type tampons et coupes menstruelles.

Aussi, pour prévenir le risque de Syndrome de choc toxique, l’ANSES certaines informations devront figurer sur les emballages et mode d’emploi des tampons et des cups menstruelles, notamment :

  • Des renseignements sur SCT et les symptômes qui doivent alerter l’utilisatrice ;
  • Les mesures d’hygiène à respecter : lavage scrupuleux des mains, de la coupe, stérilisation…
  • Le temps de port maximal de la coupe (6 à 8 heures)
  • Utilisation de la coupe pendant les règles uniquement
  • Préférer les protections périodiques externes la nuit
  • Les femmes ayant déjà eu un syndrome de choc toxique ne doivent pas utiliser de protection intime interne

Cette étude a provoqué une évolution des mentalités chez les fabricants puisque :

Le programme de contrôle de la DGCCRF a ainsi conduit à une prise de conscience des entreprises commercialisant des coupes menstruelles sur l’importance de donner une information claire et complète aux utilisatrices.

Certains fabricants ont même préféré arrêter la commercialisation des cups, suite à ce programme de contrôle de la DGCCRF.

Sources  :

 



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80 commentaire(s)

  1. La coupe est effectivement un facteur moins aggravant, il y a même eu des recherches comparant les bactéries présentes dans le vagin après l’utilisation de la coupe comparée à l’utilisation d’un tampon qui sont venues à cette conclusion.

    • Hello Maud,
      Merci pour ton commentaire, j’en ai profité pour ajouter l’étude dont tu m’avais parlé.
      Encore merci 🙂

  2. Hey les cupeuses!
    J’ai une petite question:
    J’ai RDV chez l’esthéticienne samedi pour une épilation intégrale du maillot et j’aurai mes règles. Si je porte ma cup, ça ne devrait pas poser de problèmes ? ?

    • Bonjour Mel,
      A priori ça ne pose aucun problème, il n’y a pas de raison 😉
      Juste probablement un peu plus de sensibilité pendant cette période-là…
      Bon courage en tout cas 🙂

  3. Ce qui serait vraiment cool c’est que tous les professionnels de ma santé (ou du moins ceux de la gynécologie) soient au courant de l’existence des coupes menstruelles, et surtout de comment ça marche !!
    Après mon accouchement j’ai demandé à 3 sage femme si je pouvais utiliser ma cup pour mes saignements, aucune n’a pu me renseigner parce qu’elles ne savaient pas de quoi il s’agissait ! J’ai même dû leur faire un dessin, on a bien rit ^^
    Et ensuite, lorsque j’ai voulu me faire poser un stérilet j’ai demander au gyneco et son interne si c’était compatible avec la cup, ils ont ouvert des grands yeux !! Ce n’est que 3 mois après que j’ai eu la chance de tomber sur une sage femme qui en utilisait une et qui m’a dit qu’il n’y avait aucun soucis !! Et en lisant l’article je viens d’apprendre que c’est déconseillé après un accouchement (2 ans après !!)
    Si les femmes avancent sur le sujet des cups, les médecins doivent en faire autant !!

    • 🙂

    • Bonjour, alors du coup on peu ou pas l’utiliser apres un accouchement ? Ma fille a 2 mois et demi et j’ai eu une césarienne .

    • Hello Sheyenza,
      Il est recommandé d’attendre le retour de couches (5 à 8 semaines en général) pour utiliser la cup.
      Si la maman allaite au sein, le retour de couches intervient plus tard, entre 3 et 6 mois après la naissance, en raison de la présence de prolactine, hormone produite au moment de la têtée.
      Tu sais tout 🙂

  4. Bonjour les filles!
    Je voulais suis également à la recherche d’un gynécologue qui connais le principe! Il y à quelques années , j’ai été hospitalisée pour une grave infection et les médecins ont suspecté un choc toxique, me deconseillant donc par la suite de porter des tampons. Sauf que je n’en peu vrmt plus de porter des serviettes!! C’est désagréable , ça irrite, ça fait des marques bref je n’en peux vrmt plus!! J’aimerais avoir des conseils avec quelqu’un qui s’y connais vrmt sur le risque de récidive avec la cup , ma dernière gynécologue j’ai du lui expliqué le principe de la cup avant quelle me dise que ça resté un dispositif intravaginal donc il y à risque, sauf que 2mn avant elle savais pas ce que c’était … Brwef si êtes gynécologue , calé sur le sujet je veux bien être éclairée 😀
    Merci 😉

    • Hello Barbara,
      Oui, c’est vrai que les gynécos sont assez peu formés sur ce sujet parfois… 🙁
      Comme tu l’as lu, un des facteurs de risque c’est (entre autres) « Les personnes qui ont des antécédents de SCT causé par la bactérie du staphylococcus aureus »…
      Je ne suis pas gynécologue, mais bon, ça semble un peu chaud du coup.
      Ce serait peut-être pas mal que tu prennes un autre avis, avec un praticien qui connait la cup… qu’en penses-tu?
      Tu nous diras ?
      ++

    • Bonjour,

      J’ai également eu un choc toxique, l’infectologue qui s’occupe de moi m’a interdit la cup.
      La cup stagne dans le vagin au même titre que le tampon, ce qui n’est pas bon. De plus lorque l’on a déjà fait un choc toxique, nous avons plus de chance d’en refaire un que les autres.

      J’espère que ça pourra t’aider

    • Un grand merci à toi Stessie pour ce complément d’info !
      j’espère que tout va bien de ton côté maintenant?
      ++

    • Bonjour Barbara,

      Tu as aussi l’alternative des serviettes lavables, qui, d’après mon expérience, sont agréables au toucher et non irritante.
      J’utilise la marque PLIM plim.fr
      Bon courage,
      Eva

  5. Coucou Léna, coucou les filles, j’ai lu avec attention vos messages, le sujet du Syndrome du Choc Toxique m’intéresse, j’en ai fait les frais quand j’avais 17 ans et demi, du coup je peux témoigner. Je pense qu’il vaudrait mieux privilégier les cups qui ne sont pas en silicone (quand on voit les risques connus avec les prothèses de seins en silicone qui se barrent partout dans le corps, ainsi que les risques avec les moules à gâteaux en silicone et le transfert de molécules siliconées qui passent dans la nourriture, sincèrement ça ne rassure pas).

    Ma cup, je l’ai choisie en TPE, une sorte de plastique-élastomère. si j’avais pu en prendre une en pur latex naturel (caoutchouc normal de chez normal), je l’aurais fait, mais les cups en latex sont qusi inexistantes de nos jours, sauf la Keeper, le souci c’est qu’elle est beaucoup trop grande, trop longue et trop large en taille.

    Pour ce qui est de parler de la cup avec des médecins, c’est souvent voué à l’échec; il vaut mieux quelquefois tenter de dénicher tout simplement une gentille pharmacienne ouverte au sujet, que d’ en discuter avec des gynécos bornés et arriérés qui ne connaissent rien de rien.

    • Oui, c’est vrai qu’on a souvent peu de réponse ferme au sujet des cups lorsqu’on s’adresse à un gynécologue…
      Quoiqu’il en soit, en cas de doute, perso j’irais demander l’avis d’un spécialiste. Après, chacune est libre de faire ce qui lui plait évidemment.

      En tout cas, merci à toi Bulle de coton pour ces informations (ici et ailleurs 😉 )

  6. Je suis gynécologue, j’espère ni bornée, ni arriéré 😉 et j’ai essayé bien avant que cela soit à la mode la coupe menstruelle (il y a plus de 15 ans !) C’est une bonne méthode de protection périodique et elle doit faire partie du choix possible entre TOUTES les méthodes, car vous n’êtes pas toutes semblables mes belles ! Pour le SCT, le risque potentiel existe, mais c’est effectivement très rare et cela ne doit pas vous empêcher de choisir le tampon ou la cup si c’est ce que vous souhaitez pour votre confort. Et n’oubliez pas que si vos règles, c’est vraiment la cata, on a toujours moyen, sans risque pour votre santé de les supprimer ! Si vous voulez en savoir plus sur les questions de gynéco, vous pouvez rejoindre la page FB de Mam Gynéco ou le blog de Mam Gynéco ou encore vous plonger dans le « Dico des nanas » qui vient de sortir. Infos solides et rigolade assurée avec la complicité de la dessinatrice Louison.

    • Merci Odile pour ces infos 🙂
      Et pour l’utilisation de la cup en même temps qu’un stérilet, vous avez un avis ?
      Merci à vous

  7. Bonjour, je viens de mettre une coupe menstruelle et dans les 5min qui ont suivi, je me suis senti mal, étourdissements suivi d’un début de malaise, j’ai juste eu le temps de m’asseoir, et j’ai retiré la coupe de suite. Elle que je ne sentais pas, je trouvais ça trop bien. Il y a t’il un lien aussi rapidement avec un SCT ? Ou est-ce tout autre chose ?
    Je ne trouve pas beaucoup de sujet, c’est pour cela que je me permets de vous écrire. Merci d’avance.

    • Bonjour Fanny,
      Je me dépêche de venir te répondre parce qu’une fille m’avait dit la même chose il y a quelques temps : elle était limite à s’évanouir après avoir mis sa cup, vertige, nausées, tout ça. En fait, elle faisait une allergie à la matière de la cup (si je ne dis pas de bêtise).
      Quelle coupe menstruelle as-tu ? Regarde la composition, il doit y avoir un truc qui ne te convient pas dedans, je pense.
      Tu me diras ?
      ++

  8. Oui c’est peut etre une allergie mais pas un sct aussi rapidement ou alors tu l’as mise assise et tu t’es levée trop vite ?

    • Oui, je suis d’accord avec toi : ça ne ressemble pas aux symptômes décrits pour un SCT.
      Mais Fanny, tu pourrais peut-être aussi aller consulter un médecin pour lui expliquer ce qui t’est arrivé, qu’en penses-tu ?

  9. Bonjour, j’ai accouchée le 28 juin et apres avoir eu mon retour de couche j’ai pu utiliser ma cup, j’ai eu l’aval de mon gygy qui m’as dit apres avoir posé mon sterilet qu’il n’y avais pas de contre indications 🙂 j’en suis ravie et grace a ma cup je revie :))

    • Ah génial alors !
      Merci pour tes commentaires sympathiques Sheyenza 🙂

  10. Avec plaisir 🙂
    Parcontre j’ai une question, j’ai une mooncup et la tige ne me gene pas , je suis pas obligée de la raccourcir ?

    • Bah non si tu es bien comme ça 🙂

  11. Super 🙂 merci

  12. Bonjour à toutes,
    Je réponds, avec beaucoup de retard, à la question de Léna du 3 novembre sur cup et stérilet. Le risque théorique est de déplacer le stérilet si on enlève sa cup d’un coup, avec un effet ventouse. Donc, commencer par un petit appel d’air en la détachant du col, bref, ne pas tirer comme une brute ! Sinon, le centre de référence du CTS de Lyon précise que le stérilet au cuivre en augmente un peu le risque, même si cela reste rare … Bon à savoir ! Pas de contre-indication pour autant à la cup, ni au tampon, mais respecter les précautions d’usage avec un change régulier, c’est tout !

    Dr. Odile Bagot, alias Mam Gynéco, l’auteure du Dico des nanas

    • Super, merci Odile pour votre réponse, c’est également ce que j’indiquais dans mon article dédié au port du DIU + cup, c’est rassurant 🙂
      Merci encore et à bientôt !

  13. Bonjour à toutes!

    Je commente ici car les commentaires des autres sujets sont fermés (comme Lena l’a conseillé).

    Alors voilà, je suis nouvelle cupeuse, et je souhaiterais l’avis de cupeuses averties.

    J’ai essayé pendant 1 cycle la be’cup taille 2 (plus de 30 ans, 2 accouchements voie basse, et stérilet cuivre donc flux parfois abondant).

    Mais voilà, je n’en suis pas totalement satisfaite. J’arrive a l’insérer grace au c-fold ou punchdown, pas de soucis. Par contre la tige me gênait énormément, je l’ai coupée graduellement, jusqu’au dernier cran, et même la elle me pique c’est douloureux. J’ai vu que certaines la coupaient entièrement, mais vu que la cup a tendance a remonter je préfère garder un point d’accroche pour faciliter le retrait.

    Le second point négatif pour moi, c’est le retrait avec le passage du col a la sortie du vagin. J’ai beau incliner, faire doucement etc, le col est trop gros/rigide ça me fait mal…

    Du coup, je me demandais si les cupeuses expérimentées pouvaient me conseiller un autre cup qui aurait peut être des caractéristiques plus adaptées a moi (col plus souple, tige plus courte et arrondie).

    Je vous remercie d’avance!

    • Hello Lili13,
      Si la tige coupée te gêne, tu peux aussi retourner ta cup comme une chaussette : ce sera bien lisse et ne te piquera plus. Mais tu n’auras plus la tige, en revanche, mais la tige est accessoire en fait, tu peux très bien attraper la coupe en pinçant le fond.
      Enfin, regarde du côté de la Lunéale : elle a un moonpad pour faciliter la préhension, ça devrait te plaire 🙂
      Tu me diras ?
      ++

    • Bonjour !
      Je suis nouvelle cupeuse également, mais j’utilise la marque « MeLuna » que j’ai commandé sur le site « La ferme des peupliers ».
      Il y a un guide des tailles vraiment bien, donc je n’ai eu aucun mal à trouver une taille.
      Personnellement j’en suis très contente, elle ne me fait pas mail, elle est facile à insérée et facile à retirer. Bien sur il faut prendre le coup de main, mais une fois que c’est fait je trouve que ça va tout seul ! J’espère que ça pourra t’aider 🙂

    • Hello Solène,
      Merci pour ce commentaire !
      J’avais fait aussi un guide des tailles pour la Meluna dans l’article 😉
      Moi perso, ce n’est pas ma préférée, mais on est toutes différentes et à chacune de trouver celle qui lui convient le mieux 🙂
      ++

  14. Bonjour Léna,

    Je te remercie de tes conseils.

    Effectivement la Lunéale me fait de l’œil, par contre niveau souplesse je ne sais pas ce qu’elle donne par rapport à la be’cup? L’autre gros soucis c’est quand même le col de la coupe que j’ai du mal à retirer.

    Je verrai si je trouve la Lunéale en pharmacie je donnerai mon avis!

    Merci à bientôt

    • La Luneale est douce et souple donc ça devrait coller.
      Pour le col, je pense qu’il y a aussi une question d’habitude : pas de panique, je pense que tout ça s’arrange avec la pratique 🙂

  15. Je verrai ça avec mon prochain cycle, j’essaierai de faire un retour
    Merci !

  16. Le choc toxique bien qu’en recrudescence reste un sujet tabou, ce qui est bien dommage. Chaque mois des jeunes femmes courent un risque pour leur santé, juste parce qu’elles n’ont pas la bonne protection hygiénique et qu’elles ont manqué d’informations.

    • Hello Valentine,
      Ce n’est pas tellement le choc toxique qui est tabou, mais bien les régles 🙂
      Par ailleurs, il me semble que c’est lié à une mauvaise utilisation/mauvaise information des protections hygiéniques, plutôt qu’à un mauvais choix de protection.
      Mais bref c’est clair qu’on manque d’informations là-dessus.
      ++

  17. Merci pour ce site bien informé et fort utile.

    Vidéo faite par et pour Tampax (qui ne vend que des tampons et pas de cup si je ne m’abuse) : conflit d’intérêt!

    • Oui, bien sûr, je notais en particulier la remarque du Docteur Sophie Chagnaud parce que je la trouvais tout sauf convaincante 😉

  18. Hello, petit article intéressant !

    Il y a eu reportage sur France 5 « Tampons : notre ennemi intime » où des scientifiques (pas des grandes marques) expliquent que la composition des tampons est un des facteurs principaux qui engendre un SCT ! Plus c’est synthétique plus c’est dangereux, il y a 30 ans une marque de tampons, Rely aux États-Unis, a causé un véritable scandale ! Totalement synthétique (et ultra absorbant, il pouvait absorber 5 jours de règle à lui tout seul) ce tampon a déclenché 300 SCT et tué 100 femmes ! Il a été retiré du marché et la société a perdu le procès. Société qui pourtant continue encore de fabriquer nos tampons ! On nous explique que personne ne sait ce qu’il y a à l’intérieur des tampons. Et c’est juste horrible.
    Alors, je pense que porter une coupe minimise le risque, même s’il y a déjà (deux, je crois) eu des cas. Nous ne savons pas dans quelles circonstances. Composition de la cup, elles n’ont pas toutes les mêmes matières. Une cup colorée ne serait-elle pas plus « toxique » ? Et surtout les personnes ont-elles gardés leurs cups trop longtemps, etc. Dans tous les cas quand on sait que dans un tampon, 1. il n’y a pas de coton (c’est de la cellulose d’arbre), 2. c’est blanchit au chlore (il y a donc des dioxines), 3. il y a des phtalates (perturbateur endocrinien), 4. ils ont révélé 30 substances chimiques dans un seul tampon (dans 6 marques différentes), 5. il a des cancérigènes reconnus.

    Je préfère largement ma petite cup en silicone platine. Puisque les serviettes ont la même composition que les tampons, y a même encore plus de plastique (film effet coton).

    J’espère vraiment que ce sujet va finir par se développer et qu’on va trouver le pourquoi du comment. Maintenant, il faut juste bien respecter les notices, comme tu le dis. Après, je ne sais pas si la taille de la cup joue comme pour la taille du tampon ? Je sais que j’ai une cup pour flux normal à moyen, et je n’utilise que cette taille, qui va se remplir certain jour au point de la changer dans la journée, ou alors ne pas se remplir est faire la journée entière.

    • Hello Elsa,
      Oui, en effet, j’ai relayé plusieurs fois le replay de l’émission sur les réseaux sociaux.
      C’est plutôt une bonne nouvelle qu’on commence à en parler à la TV, depuis le temps que ces histoires trainent…. et oui, j’espère en effet que des résultats d’études sérieuses vont être enfin disponibles sur ce sujet.
      Sinon, oui, la plupart des marques recommandent de changer toutes les 8h, d’autres toutes les 12h… bon, à chacune de voir ce qui lui semble le mieux. Perso, je reste sur un 12h quand c’est possible 🙂
      ++

  19. Salut à toutes,

    Merci pour l’article, sujet brûlant… Je viens de voir un documentaire sur les tampons passé sur France 5 il y a une semaine et mentionné dans l’article suivant:
    http://www.europe1.fr/sante/tampons-notre-ennemi-intime-le-documentaire-de-france-5-qui-fait-froid-dans-le-dos-3311336

    « Le risque de SCT n’est pas lié à la composition de la protection hygiénique ». Faux selon le documentaire:
    – Le développement rapide des bactéries -staphylocoque doré- est favorisé par les matières synthétiques du tampon.
    – De plus les produits chimiques présents dans les tampons(dont la liste exacte est inconnue) perturbent le PH et la flore, affaiblissant peut-être par la les possibilités du vagin de lutter contre l’infection.

    A priori le risque n’est pas nul avec la cup, mais il doit être quand même moins grand qu’avec les tampons non bio et à grande contenance!

    ++

    • Bonjour Perrine7,
      Merci pour le lien, oui j’ai relayé l’émission plusieurs fois, comme je l’expliquais à Elsa juste avant 😉
      Et oui, je suis d’accord avec toi : le risque n’est pas nul mais très probablement moins grand qu’avec les tampons !
      Vivement les résultats d’une étude précise là-dessus !
      ++

    • ils conseillent la serviette hygiénique, en fait. ils n’ont pas parlé de la cup. C’est quand même du plastique que l’on s’insère.

  20. En fait si, la composition du tampon provoque la prolifération de cette bactérie (staphylocoque doré). En soit, il est fortement déconseillé d’utiliser des tampons car cela perturbe le flux sanguin et, au pire peut provoquer la maladie de l’endométriose.
    il est plus conseillé de porter des serviettes hygiéniques.

    • J’ai surtout retenu que la composition du tampon était un perturbateur endocrinien, et cancérigène de surcroit.
      Quoiqu’il en soit, j’attends vraiment qu’on ait des résultats factuels sur l’utilisation des serviettes, tampons et coupes menstruelles, ça va peut-être finir par arriver ?

  21. Bonjour,
    Très intéressée par l’article et vos échanges.
    Je suis amenée à fréquenter quotidiennement le monde des plastiques dans le domaine du contact alimentaire.
    D’autres l’ont déjà fait plus haut, mais j’insiste : les plastiques les plus communs contiennent tout un tas de produits chimiques qui aiment généralement bien passer à travers nos muqueuses et jamais vraiment pour de bonnes choses…
    Plus la surface de contact est importante, prolongée et répétée, moins c’est saint!
    Alors que dire pour les protections périodiques ! L’offre saine est très limitée, contraignante (lavages) ou coûteuse…
    Alors faisons au mieux, et bonnes chances à toutes !

    • Hello Pat,
      Merci pour ton commentaire 🙂
      Oui, j’aimerais bien avoir l’avis d’un médecin sur ce sujet justement : quel est le risque avec le silicone médical ?
      J’essaie d’obtenir de l’info à ce sujet, j’en parlerais si c’est le cas 🙂
      ++

  22. Bonjours. J’ai dut subir une intervention chirurgicale imprévue (retrait d’un énorme kist) au moment où je voulais commencer la cup. On m’a enlevé un ovaire (et probablement la trompe avec, faut que je demande confirmation au chirurgien)et cela fait 1 mois et demis. Cela pose-t-il problème pour la cup ? L’effet ventouse ne risque-t-il pas de tirer sur la partie recousue ? Je sais que ça ne concerne pas tout à fait la même zone, mais bon… Et cela augmente-t-il les risques d’SCT ?

    • Bonjour Opale,
      Alors là du coup, vraiment ça mérite que tu ailles poser la question à ton chirurgien ou ton gynécologue : il sera le plus à même de te répondre 🙂
      Après pour le SCT, tu as vu dans l’article que c’était un facteur moins aggravant qu’un tampon ultra-absorbant.
      Maintenant, je ne peux pas t’en dire beaucoup plus, on attend des résultats de tests là-dessus.
      ++ et bon courage

  23. Bonjour Léna,

    Je fais actuellement une étude de marché sur les cups, puisque je travaille dans une société qui en fabrique. Grâce à votre site très instructif et bien fait, j’ai pu rassembler de nombreuses informations très utile pour constituer ce dossier, mais il reste des points essentiels que l’on ignore encore et j’aimerais vraiment mettre le doigt dessus afin que mon étude soit pertinente. Je ne cherche pas seulement à vendre notre production, je souhaite avoir des arguments frappants. Il me manque notamment la réponse à une question qui vous taraude également: nous ne connaissons pas les effets que les cups silicones peuvent avoir à court ou long terme sur notre corps justement.
    Pourriez-vous me tenir informée si vous parveniez à en savoir plus à ce sujet? Merci par avance

    • Bonjour Marie,
      Oui bien sûr, avec plaisir. Pareil de votre côté si vous trouvez avant moi 😉
      Et si j’ai pu vous être utile pour votre étude j’en suis ravie, n’hésitez pas à mentionner mon site en référence si cela vous est possible ?
      Bonne journée à vous

  24. Bien sûr vous serez citée en référence, car chaque support – et en particulier votre site 😉 – est un argument solide, quel que soit le dossier.

    • Super alors, merci beaucoup 🙂

  25. Bonjour,
    Article très intéressant sur le SCT. Cependant je trouve qu’en générale on parle beaucoup du SCT pour les tampons, ici pour les coupelles, mais il me semble que l’on ne parle pas assez du fait que le SCT est aussi l’apanage des serviettes hygiéniques et protections périodiques… En fait tous les éléments susceptibles de contenir pendant un certain temps des sécrétions corporelles présentent un risque non?
    Quand à moi je m’interroge au sujet de la cup, qui semble contenir moins de produits chimiques que les tampons (sauf les bio peut-être?) et les réflexions sur les matériaux de sa composition me font encore me demander laquelle choisir… Il semble effectivement que le latex soit rare, les cups bio existent-elles?

    • Bonjour,
      Alors, pour te répondre, je ne pense pas qu’il y ait un risque important avec les serviettes puisqu’il faut qu’il y ait pénétration de la toxine dans la circulation sanguine…. mais bon, c’est typiquement le genre de question à poser à un médecin plutôt 🙂
      Sinon, pour les cups, elles sont en silicone (de différentes qualités selon les marques) ou en TPE.
      Qu’est-ce que tu entends par cup bio ?
      ++

  26. Bonjour je me pose une question au sujet de la cup existe il une qui soit 100 pourcent en caoutchouc naturelle et ce que les cup colorée sont plus nocif que les transparents ou est ce l’inverse et y a t’il la liste des produit utiliser sur les boîte?
    Je sais ça fait beaucoup fe question mais je préfère me renseigner n’ayant mis seulement des serviette la cup me paraît plus hygiénique mais j’avoue que je veux être sur que le risque sé choc est quasiment nul a moins qu’on peut faire un texte pour savoir si on est a risque ?

    • Bonjour,
      Alors, les cups sont en TPE ou en silicone de grade médical et il vaut mieux éviter de mettre des produits abrasifs dessus, ou des détergents…
      Tu as plein d’infos sur les notices, et également ici pour le nettoyage et l’entretien.
      Sinon, il ne devrait pas y avoir de différence entre les cups colorées ou non, en théorie. Mais je ne peux pas t’en dire beaucoup plus.
      Enfin, pour le choc toxique, je pense que le mieux serait de poser la question à un médecin directement, je ne suis pas à même de pouvoir t’en dire plus que ce que tu as pu lire dans l’article….
      J’espère que ça t’aidera ?
      ++

    • Bonjour,
      Merci pour l’article, il y en a pas mal qui circulent sur ce thème en effet en ce moment, genre celui-ci aussi qui parle de la même étude mais n’incrimine pas les cups : http://sante.lefigaro.fr/article/choc-toxique-pas-de-tampons-plus-a-risques-que-d-autres
      Bref, je trouve les explications un peu légères du coup.
      On aimerait bien en savoir plus sur les conditions des tests, parce que dans mon esprit, il y a justement moins de circulation d’oxygène avec une cup (conditions d’anaérobie non propices à la prolifération bactérienne justement).
      Donc j’aimerais bien qu’on m’explique un peu plus si c’est le contraire ?
      ++

  27. Hello à vous toute mes dames. Ma femme à subir un SCT il y quelques jours, elle est maintenant tirer d’affaire. les médecins lui ont dis que sa cup était en cause. En effet, un port trop long dans le temps favorise la croissance des staphylocoque dorée. Ils lui dors et déjà recommander de la changer toutes les 4 à 6 heure maximum et de ne jamais la portée la nuit (du au fait que la cup est à l’horizontale augmentant ainsi le risque de contact avec la muqueuse). Et concernant les tampon de prendre de la marque comme le souligne une récente étude.
    En espèrant avoir été utile.

    Vous êtes toutes formidable.

    • Hello Buc et merci pour votre commentaire, j’espère que votre épouse va se remettre rapidement.
      Est-ce qu’elle avait en effet porté sa cup très longtemps ? Est-ce qu’elle respectait les principes d’hygiène classiques ?
      En tout cas grand merci à vous si vous pouvez nous éclairer 🙂

  28. Bonjour,
    J’ai treize ans et j’ai mes règles depuis 2ans et demi. Je met des tampons et serviettes mais je commence vraiment à en avoir marre et la cup me semble tellement plus pratique et écolo et économique. Une question, je fait de la natation synchronisée du coup peut on porter la cup à la piscine ?
    Et j’ai un autre problème, j’ai parlé de la cup à ma mère (qui n’a pas ses règles) et elle a vraiment mal réagit en me disant que je me prenait la tête et que je resterai au tampons et serviettes. Réaction que je ne comprends pas car la cup ne concernerait que moi et serait plus économique pour elle. Comme vous êtes adultes pouvez vous m’aider à comprendre cette réaction ? Merci d’avance

    • Hello Lulu,
      Oui, aucun problème pour utiliser la cup à la piscine.
      Sinon pour ta mère, peut-être que ce procédé lui déplaît/la dégoûte ?
      Tu peux peut-être lui proposer de lire quelques-uns des articles sur ce site ? Ou ne serait-ce que les explications sur le mode d’emploi ?
      Peut-être que ça la rassurera ?
      Tu me diras ?
      ++

  29. J’ai commencé à porter une coupe menstruelle à partir de mars 2016. En effet, depuis mai 2016 j’ai eu des douleurs dans le bas du ventre au niveau des ovaires et des pertes vertes. J’ai effectué plus de 5 examens et prélèvements en plus d’un an et demi à chaque fois avec des résultats quasi similaires et des traitements qui ne fonctionnaient pas. C’était grave car j’ai eu une salpingite et une pyelonephrite en décembre 2016. J’ai bien cru que j’allais mourir tellement j’étais au plus mal.
    J’ai été traitée par triflucan (horribles sensations de sueurs froides et insomnies), doxycycline (que je vomissais), pyostacine et enfin amoxicilline.

    Je refusais de croire que cela pouvait venir de la coupe au début et c’était un cercle vicieux c’est ma faute j’aurais du l`enlever plus souvent, mais plus j’avais des pertes vertes plus je me sentais obligée de la remettre car les proteges slips me grattaient, d’autant plus l’odeur de ces pertes était insupportable…

    J’ai donc décidé d’utiliser des serviettes hygiéniques lavables en bambou et depuis ce jour-là je n’ai plus aucun problème intime je pense qu’il vaut mieux laisser écouler hors du vagin les liquides tels que les pertes ou les règles que plutôt les laisser à l’intérieur afin que les bactéries ne se reproduisent pas en surnombre. Je regrette que ce ne soit pas aussi pratique que la coupe mais je suis soulagée d’avoir enfin guéri.

    Si vous avez le moindre souci, laissez votre cup de côté pendant le traitement, je comprends avec du recul pourquoi aucun antibiotique ne fonctionnait, je laissais les bactéries continuer à croitre, c’est un peu comme si on mettait du désinfectant sur une plaie dans laquelle on continue à remuer un couteau.

    • Hello Solianae,
      Effectivement, en cas de problème, mieux vaut éviter de mettre quoi que ce soit.
      Mais les gynécologues ne t’avaient rien dit à ce sujet…?
      Bref, en tout cas, tant mieux si ton problème s’est arrangé 🙂
      ++

  30. Bonjour,

    Un témoignage de plus..Après des recherches sur Internet, j’ai commencé a utiliser une coupe en TPE (MeLuna,) avec un embout ‘boule’ en 2012. J’ai toujours la même depuis..

    Le principal « inconvénient », c’est tellement confort que j’ai parfois tendance à l’oublier…alors que la coupe est pleine.. du coup penser à la changer à heure régulière, c plus sécure ^^

    Les principaux avantages que je lui trouve: Economique (Environ 15 euros pour plus de 5 ans d’utilisation) – Ecologique : 0 déchet depuis! – N’assèche pas le vagin contrairement aux tampons – Se retire facilement (j’ai un flux peu abondant et avec les tampons ça pouvait être douleureux)

    Depuis un an, je porte un stérilet et n’ai pas eu de souci avec la coupe…

    Du coup, le couple coupe+stérilet me paraît bien plus écolo et économique que le couple tampon+pilule ! Mais ça plaît à certains industriels et à leur chiffre d’affaire

    Concernant les articles sur l’apport d’oxygène de la coupe favorisant la croissance du staphylo…Je n’y crois pas..La coupe s’insère pliée et s’ouvre une fois à l’intérieur. Au moment de l’insertion, elle (en tout cas celle que j’utilise) n’est pas plus large que certains tampons… Ce genre d’études ça sent bon le coup des marques de tampons qui voient leurs ventes chuter face à la montée en puissance des coupes! (c’est mon opinion)

    A chacune d’essayer ce qui lui correspondra le mieux 🙂

    • Hello Flow,
      Et merci pour ce témoignage !
      C’est clair que les récentes publications incriminant la cup avec des « stats » sans queue ni tête sont bien suspectes.
      Je suis bien d’accord avec toi : à chacune de tester ce qui lui ira le mieux 🙂
      ++

  31. Bonjour Léna,

    Je reviens faire part de ma petite expérience avec la cup.

    Après la be’cup qui ne me convenait pas, je suis passée à la Lunéale sur tes conseils.

    Franchement c’était le top, super maniable, je ne la sentais pas, elle tenait bien en place.

    Malheureusement j’ai eu un soucis bref pour faire court j’ai du en changer, j’ai repris la même. Mais avec celle-ci j’ai des irritations jusqu’à 2 jours après mes règles. Aussi comme certaines l’ont dit, la cup a tendance à descendre. Bizarre je n’avais pas ces soucis avec la première… Je ne sais pas s’il y a eu plusieurs versions de la Lunéale?
    Est ce courant d’avoir des irritations avec la cup?

    Merci à bientôt

    • Hello Lili13,
      Pour les irritations, je te suggèrerais plus d’aller en parler à un spécialiste je pense : ça ne devrait pas être le cas.
      Sinon, pour le fait qu’elle descende, je ne sais pas trop quoi te dire : moi je trouvais qu’elle glissait, mais les ressentis sont variables d’une fille à l’autre.
      Après, non, je ne crois pas qu’il y ait plusieurs versions de Luneale, c’est bizarre que tu n’aies pas les mêmes sensations qu’avec la première… tu peux peut-être les contacter directement chez Luneale ?
      J’espère que ça t’aidera,
      ++

  32. Bonjour,

    Un témoignage de plus sur la coupe! J’utilise une coupe depuis 2012, la Meluna tige boule en TPE. Plus de 5 ans d’utilisation sans souci particulier!

    Son « défaut » principal? Je ne la sens tellement pas que j’avais tendance à l’oublier..Et dès fois la coupe était pleine ^^’ ..Du coup je me suis fixé de la changer toutes les 6h (du genre matin-midi-soir) La nuit le flux est faible donc pas de souci.

    Ses avantages : n’assèche pas (quand on a un flux faible et qu’il faut retirer un tampon pas ‘plein’ c’est relativement douloureux), carrément économique : 15 euros en 5 ans! Ecologique également : 0 déchet! Pas d’emballage jetable, pas d’applicateur plastique ..Juste son petit sac de rangement!

    Je porte depuis bientôt un an un stérilet et j n’ai eu aucun souci avec la coupe! Là aussi c bien plus économique et écolo que la pilule!

    Je suis passée de pilule+tampon à stérilet + coupe ! ça change la vie =)

    Pour ce qui concerne le SCT, je suis très septique sur l’étude qui incriminerait les coupes et tampons bio…Bizarrement c’est quand la coupe gagne du terrain, ce qui doit se ressentir sur les ventes de tampons + serviettes, que ce genre d’étude sort… Déjà je ne vois pas en quoi la coupe favoriserait l’arrivée d’air plus importante. Et je me demande bien quelles mesures/exp ont été faites pour en tirer cette conclusion…Les premiers articles qu’on pouvait lire sur le SCT parlait de la composition des tampons et des produits potentiellement dangereux qu’ils contenaient… Et maintenant, les premières réfs sur google avec plusieurs mots clés testés mettent en avant les coupes @_@

    Je pense que la composition des tampons peu davantage perturber la flore vaginale ..Et qu’en la perturbant, cela favoriser la croissance des germes pathogènes (il y a des histoire de ‘compétition’ entre les ‘bonnes’ bactéries et les pathogènes). Et peut-être que la matière du tampon est un substrat plus favorable pour que le staphylo se fixe dessus que les matériaux utilisés pour les coupes…

    Une explication du lien tampon/mycose qui pour moi pourrait carrément s’adapter au staphylo : » Pourquoi les tampons augmentent le risque de mycose génitale ?
    Un tampon assèche la paroi vaginale et absorbe le biofilm contenant les lactobacille protecteurs de la muqueuse. Autrement dit, les bacilles de Döderlein contenues dans ce biofilm, bactéries bénéfiques pour le vagin vont se trouver absorbées sur le tampon au lieu de rester sur la paroi pour la protéger. La parois vaginale se trouve donc fragilisée.
    D’autre part, au contact du tampon, la paroi vaginale s’assèche et subit des micro-traumatismes, des irritations propices au développement des candida albicans, agents de la mycose vulvo-vaginale.
    Alors, quand la muqueuse vaginale est fragilisée, il vaut mieux éviter les tampons, au moins pendant un temps. » :SOurce :http://www.doctical.com/serviettes-tampons-et-mycoses-vaginales/

    ça sent bon le gros lobby industriel qui flippe pour ses ventes de tampons chlorés..fin bref, ça reste mon ressenti

    Bravo à celles et ceux qui auront lu jusqu’au bout, c’est un peu long ^^’

    • Oui, bien d’accord avec toi (j’ai laissé tes 2 commentaires, désolée…) : vivement des résultats d’études clairs et fiables sur les cups !
      Et merci pour ce commentaire 🙂
      ++